Article paru le 28/01/2020 sur lexpress.fr
La majorité des cyberviolences déclarée par les femmes victimes ont débuté pendant la vie commune selon une étude du centre Hubertine Auclert de novembre 2018.
L’examen de la proposition de loi contre les violences conjugales a débuté ce mardi à l’Assemblée. Elle doit permettre de renforcer la lutte contre les cyberviolences.
Le phénomène est encore méconnu du grand public. Les violences conjugales ne sont pas que physiques et verbales, elles peuvent aussi être virtuelles… et tout aussi brutales. Avalanche de SMS dénigrants, diffusion d’images intimes sur les réseaux sociaux, surveillance des déplacements par géolocalisation… Le numérique est souvent une arme pour les hommes violents.
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« La cyberviolence conjugale est l’utilisation d’espaces numériques pour contrôler, humilier, harceler un conjoint », résume Emmanuelle Chaillié, avocate à la cour de Paris, vice-présidente de l’Institut du Droit de la famille et du Patrimoine (IDFP).
EDC-Avocats
